Mauvais
traitements et conditions anti-hygiéniques pour les malades de l'hôpital
Léon Cuervo
PINAR DEL RIO, le 1er avril (Victor Rolando Arroyo, UPECI) Les
mauvais traitements envers les malades et la très mauvaise qualité
des services médicaux est une réalité visible dans l'hôpital
Léon Cuervo, de la ville de Pinar del Rio.
Zurama Gamboa Romero, qui est restée plusieurs jours dans cet hôpital
en qualité d'accompagnatrice d'un membre de sa famille hospitalisé,
indique : « L'hygiène est très mauvaise. Il y a des rats et
des cafards partout, les WC sont bouchés et également les tuyaux
qui entretiennent une très mauvaise odeur dans l'air ambiant tout le
temps. Ce ne sont pas des conditions favorables pour une installation de ce
genre. »
La santé des malades est en danger au Léon Cuervo, mais selon
la source le plus triste de l'affaire est la négligence et l'apathie du
personnel médical qui y travaille.
« Ils prennent leur temps avec indolence pour s'occuper des malades ou
le font avec mauvaise humeur », précise madame Gamboa.
Peut-être cette attitude explique-t-ell ce qui est arrivé à
Maribel Capote, à laquelle on a pratiqué une interruption de
grossesse dans cet hôpital et on lui a endommagé l'utérus,
ce qui fait qu'elle est restée sans possibilité à vie de
pouvoir procréer. Malgré cela, les fonctionnaires du Ministère
de la Santé Publique répètent constamment que Cuba est une
puissance médicale et que ce service est gratuit pour le peuple.
« Ce qui est bon marché revient cher » a indiqué la
dame à ce sujet.
Traduction: Genevieve Tejera
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