On demande de
laide matérielle pour les prisonniers politiques et communs
LA HAVANE, le 23 août (Reinaldo Cosano Alén / www.cubanet.org)
- Un appel pour quaussi bien les prisonniers politiques cubains que les
communs soient aidés moralement et matériellement par leurs
compatriotes vivant à lextérieur, a été lancé
à La Havane par la Coordinadora
Nacional de Presos y Expresos Políticos.
Au siège de cette organisation, la mère du prisonnier
politique Lázaro Constantín Durán, Noris Durán, a déclaré
: "Ils ont besoin de nourriture et de médicaments. Quelques
prisonniers nont aucun membre de leur famille qui puisse leur rendre
visite. De nombreux dentre eux sont sous alimentés et ils font de
la peine. Lorsque je suis allée à la prison pour rendre visite à
mon fils jai vu comme ils doivent les transporter sur des civières à
linfirmerie, sous alimentés
ils sévanouissent,
ne peuvent pas marcher".
Madame Durán ajoute que le gouvernement de Fidel Castro réclame
cinq cubains prisonniers aux Etats-Unis dAmérique pour espionnage
mais ne demande pas : "Et nos prisonniers ? Eux ils nont pas commis
de délits contre aucun pays, tous, les communs et les politiques, se
trouvent dans une situation très critique. Nous soutenons quelques-uns,
mais ce nest pas suffisant, ils ont besoin dun grand soutien moral
et matériel".
Pour contribuer à ce but on a créé le Groupe National dAide
aux Prisonniers, dont les membres sont des ex prisonniers politiques et les
familles de prisonniers, parmi ceux-ci figurent Noris Durán, Caridad Peña,
Virginia Peña, Tania Ayala, Aida Valdés et Evidio Ulloa.
"Lattention au prisonnier doit être la plus ample possible
-signale Aida Valdés- sans importer la cause pour laquelle il a été
jugé, parce que lon sait que souvent la cause, le délit
imputé, ne sajuste pas au fait. La cause est mise par le
gouvernement et celui-ci met ce qui lui semble mieux lui convenir".
Valdés, qui préside la Coordinadora Nacional de Presos y
Expresos Políticos, a ajouté : "La situation légale du
prisonnier pour sortie illégale du pays est préoccupante parce que
le gouvernement leur donne la catégorie de délinquant commun,
quand en réalité cest un dissident politique, quelquun
qui se rebelle contre le régime, et lexprime avec la fuite, et dans
la fuite il risque tout, même la vie, pour atteindre la liberté et
le progrès quon lui refuse dans son pays à cause du système
politique régnant".
Pour sa part, madame Durán a conclu : "Les membres de nos
familles prisonniers meurent lentement, ils deviennent malades des nerfs, ils
attrapent des maladies de la peau comme le vitiligo (comme est arrivé à
son fils), ils attrapent pendant leur incarcération des maladies graves
comme le SIDA ou la tuberculose, qui peut être évité. Lespoir
repose sur nous même !"
Le Groupe National dAide aux Prisonniers et la Coordinadora Nacional
de Presos y Expresos Políticos ont leur siège à Neptuno
1055, appartement 31, entre Espada y San Francisco, Ciudad La Habana, Cuba. On
peut aussi les contacter aux téléphones (7) 878-2605 et 873-8623, à
nimporte quelle heure.
Traduction: Genevieve Tejera
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