Deux
escrimeurs cubains restent à Lisbonne
LA HAVANE, le 27 août (Miriam Leiva / www.cubanet.org) - Iván
Trevejo, vice-champion olympique dépée à Atlanta 96,
et le fleurettiste Elvis Gregory "ont disparu" à Lisbonne,
Portugal, selon des informations dagences de presse étrangères
qui citent des sources de lambassade cubaine dans ce pays.
A la conclusion du Championnat Mondial dEscrime à Lisbonne les
deux sportifs, qui sont parmi les meilleurs du monde dans leurs spécialités
respectives, devaient rentrer à Cuba avec les équipes masculine et
féminine qui ont participé au concours.
En cette occasion Trevejo na pas eu le résultat habituel et a
perdu sa première rencontre, mais Gregory lui a avancé avec succès.
Léquipe masculine de Cuba a pris la quatrième place.
Avec la demande éventuelle dasile politique, ces escrimeurs
suivent le chemin de Stars qui ne trouvent pas despace dans le firmament
cubain pour recevoir des compensations adéquates avec leurs possibilités
et résultats.
Après de très nombreuses années de préparation
et defforts, les sportifs de haut niveau reçoivent des salaires très
bas et leurs conditions de vie ne sont pas toujours les meilleures. Proches de
la retraite, ils nont pas accumulé de moyens économiques qui
leur assurent un avenir sans problème, et les possibilités de
travail pourraient être comme entraîneurs de niveau de base.
Dans le meilleur des cas, ils pourraient être entraîneurs déquipes
étrangères, mais par des accords contrôlés par lentreprise
détat correspondante. Cela veut dire quils recevraient une
portion infime du paiement, tandis quils travaillent avec des étrangers
avec des qualifications moindres ou égales à eux, mais qui gagnent
beaucoup plus.
En connaissant ces perspectives, de nombreux sportifs cubains ne se résignent
pas à un avenir obscur et de carences qui, un jour, pourrait être
illuminé par une manifestation dhommage ou une médaille "héroïque".
De nombreux jeunes comme eux parlent par téléphone avec ou
voient à quoi en sont arrivés danciens camarades, comme le
Duque et Liván Hernández ou ceux qui travaillent comme entraîneurs,
directeurs déquipes, agents publicitaires, commentateurs sportifs,
et prennent la décision irréversible pour toute leur vie et celle
de leurs familles.
Il est triste que ceux qui jusquà ce moment là ont reçu
des commentaires exaltés de la propagande officielle, soient maintenant
ignorés totalement par les médias cubains. Encore pire, on ne leur
permet pas de revenir pour visiter leur pays, et leurs familles doivent faire
face à de très grandes difficultés pour sortir de Cuba et
les rejoindre.
Malgré cela, ils reçoivent lémulation et la joie
de savoir que la majorité de la population cubaine suit leurs carrières
et fête leurs triomphes.
Traduction: Genevieve Tejera
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