Personne ne
veut présider un CDR à Camagüey
CAMAGÜEY, le 11 février (Yoel Blanco, CPIC / www.cubanet.org) –
Aucun habitant de la circonscription correspondant au Comité de Défense
de la Révolution #1, zone 60 de Florida, village situé dans la
province cubaine de Camagüey, ne veut occuper la présidence de cette
organisation pro gouvernementale.
"La semaine dernière a eu lieu une réunion pour couvrir
la place de président, mais personne n’a accepté la charge,
qui se trouve vacante depuis 1992" – a révélé un
voisin de l’endroit.
Selon la source, qui a demandé à ne pas être identifiée,
après que les personnes proposées pour le poste l’aient refusé,
celles-ci s’exclamaient à voix basse plus ou moins la même
phrase : "Ce mort qu’ils le donnent à un autre".
"Non seulement ce Comité de Défense de la Révolution
est sans président depuis 1992, mais il y en a d’autres à
Florida dans la même situation, mais ce genre de choses ne se dit pas par
la radio ni se publie dans les journaux" – a signalé Lázaro
Iglesias Estrada, membre de la Fondation Cubaine des Droits de l’Homme dans
cette localité.
Les Comités de Défense de la Révolution (connus sous
les initiales CDR) sont des associations que le gouvernement de Fidel Castro a
fondées dans chaque pâté de maisons du pays après les
années soixante du siècle dernier, dont la principale fonction a été
celle de surveiller la vie privée de chaque habitant dans leur
juridiction pour informer sur ceux qui s’opposent à la politique du
régime.
Pour obtenir n’importe quel emploi, l’une des choses nécessaires
que prennent en compte les fonctionnaires qui emploient le demandeur est s’il
est membre des CDR.
Traduction: Genevieve Tejera
[
NOUVELLES ]
Cette information a été transmise par téléphone,
puisque le gouvernement de Cuba ne permet pas l'accès privé à
Internet aux citoyens cubains.
CubaNet ne demande pas l'exclusivité à
ses collaborateurs et autorise la reproduction de ces articles, à
condition que Cubanet soit mentionné en référence. |