Limmeuble
situé au 311 de la rue Galiano est en danger décroulement
LA HAVANE, le 12 février (Lucas Garve, CPI / www.cubanet.org) - Les
habitants de limmeuble situé au 311 de la rue Galiano, dans la
municipalité de Centre Havane, attendent que le gouvernement local répare
limmeuble, dans lequel il y a eu plusieurs écroulements partiels
pendant les dernières années.
Quarante personnes, appartenant à 17 familles habitent au 311 de la
rue Galiano, bien que létat de construction du bâtiment mette
en risque leur intégrité physique.
Depuis 1968 quelques locataires ont reçu un document appelé "carte
de pré-contrat" qui leur donne le droit dêtre relogés
ailleur, mais jusquà présent ils continuent à vivre
dans les mêmes conditions.
Trente ans plus tard, en 1998, un rapport technique a qualifié limmeuble
d"inhabitable-réparable" mais la brigade de réparation
ni les matériaux ne sont jamais venus, bien que les habitants de 311 rue
Galiano aient promis de les aider dans les travaux de reconstruction.
Plus tard, à cause du manque dentretien, le Département
dArchitecture et dUrbanisme municipal a qualifié de nouveau
le bâtiment d"inhabitable-irréparable".
De 1968 jusquà présent rien na été résolu
en concret et, bien quil arrive des éboulements partiels, la
construction centenaire est miraculeusement toujours debout. Mais les voisins
vivent dans une angoisse constante en attendant un écroulement plus
important.
Pour cette raison, ils se sont décidés à envoyer une
communication aux autorités les plus hautes du pays et au directeur de la
Direction Municipale du Logement en date du 26 janvier.
Devant linformation donnée dans les médias nationaux au
sujet de la campagne contre le moustique Aèdes aegypti, les résidents
du 311 rue Galiano se demandent comment il se fait quil y ait autant de
locaux et de maisons fermées pendant quils vivent sous la menace de
rester un jour sous les décombres de limmeuble où ils
habitent.
Ils attendent une réponse convaincante des autorités, en réalité
une action immédiate.
Des cas comme celui-ci sont communs à La Havane aujourdhui.
Traduction: Genevieve Tejera
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