On expulse d’un
train un activiste qui a parlé de droits de l’homme
LA HAVANE, le 14 février (Reinaldo Cosano Alén /
www.cubanet.org) - Un activiste qui a parlé des violations des droits de
l’homme à Cuba a été expulsé du train dans
lequel il prétendait arriver à la capitale du pays.
Ariel Fleitas González, résident de Morón, dans la
province de Ciego de Avila, est monté dans le train qui fait le trajet
Holguín-La Havane, mais les deux gardiens du wagon dans lequel il
voyageait l’on fait descendre à Jatibonico par la force, après
qu’ils aient entendu parler des violations des droits de l’homme qui
se commettent dans l’île.
Les fonctionnaires qui ont maltraité l’activiste se nomment
Carlos Rodríguez et Pedro Chepe, le numéro de carte d’identité
de ce dernier est le 0881.
"Ils m’ont expulsé du train à des centaines de kilomètres
de l’endroit où j’habite. Ils n’avaient pas de raison de m’expulser
du train, j’ai réclamé mon droit de poursuivre le voyage, de
ne me pas me laisser dans un endroit où je n’ai ni famille ni
connaissance, mais tout a été en vain. Ils ne m’ont pas non
plus rendu l’argent du billet, ni même en partie" – a déclaré
Fleitas.
L’activiste a indiqué qu’en plus de ce mauvais traitement
ils lui ont donné vingt pesos d’amende. "C’est un abus de
pouvoir, c’est absurde" – a-t-il ajouté.
Ariel Fleitas est un ex prisonnier politique qui a fait trois ans de prison
pour être "dangereux en puissance", un délit inclus dans
le Code Pénal en vigueur (Loi 62) selon laquelle n’importe quel
individu qui soit considère socialement dangereux par un agent de la
police ou d’autres fonctionnaires peut être enfermé en prison.
Les activistes défenseurs de la Déclaration Universelle des
Droits de l’Homme de l’ONU sont considérés dangereux par
la police politique cubaine, aussi bien que cet instrument de droit
international se considère illégal dans l’île et on le
réquisitionne aux dissidents qui le possèdent.
Traduction: Genevieve Tejera
[
NOUVELLES ]
Cette information a été transmise par téléphone,
puisque le gouvernement de Cuba ne permet pas l'accès privé à
Internet aux citoyens cubains.
CubaNet ne demande pas l'exclusivité à
ses collaborateurs et autorise la reproduction de ces articles, à
condition que Cubanet soit mentionné en référence. |