On réprime
une famille qui demande de l’aide pour son fils paralytique
CAMAGÜEY, le 15 février (Normando Hernández, CPIC /
www.cubanet.org) – Des agents du Département de la Sûreté
de l’Etat (DSE) harcèlent Rafael García parce que l’épouse
de celui-ci, Damaris García Olazábal, a demandé une aide
internationale pour son fils paralytique et a dénoncé que le
gouvernement cubain lui refuse l’attention dont a besoin l’enfant.
Les deux agents du DSE ont fait pression sur Garcia pour qu’il demande
le divorce à son épouse.
"Ils l’ont soumis à des interrogatoires dans lesquels on
lui demande pourquoi il va me voir ainsi que l’enfant et s’il pense se
séparer de moi. En plus il lui ont dit sur un ton menaçant que je
prenne bien soin des animaux et des cinq ‘caballerías’ de terre
qui appartiennent à son père" – a indiqué madame
García Olazábal, qui également a été réprimée
par la police politique.
La source a ajouté que quoi que fasse la Sûreté de l’Etat
elle ne se taira pas parce qu’elle considère qu’on maltraite
son fils et que l’on n’apprécie pas sa dignité humaine.
L’enfant, Armando R. García García, a trois ans et
souffre de paralysie cérébrale et de paraplégie flasque.
Les autorités cubaines lui refusent l’opportunité d’entrer
dans le Centre International de Restauration Neurologique (CIREN) parce qu’ils
disent que le traitement coûte huit mille dollars.
Damaris García Olazábal a demandé en plusieurs
occasions l’aide de n’importe quelle organisation ou de particulier
qui se trouve à l’étranger pour qu’ils l’aident. La
femme et son fils habitent dans la rue Correa #8 entre República et
Avellaneda, Camagüey, Cuba.
"Le gouvernement de Fidel Castro m’a tourné le dos, pour
cette raison j’envoie de nouveau un SOS, un appel d’urgence à
la communauté internationale pour qu’elle aide mon enfant" –
a réitéré madame García.
Traduction: Genevieve Tejera
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