CUBANET

19 février, 2002



Des habitants de Santiago de Cuba boivent de l‘eau contaminée


SANTIAGO DE CUBA, le 14 février (Luis Milán Fernández, BPPIL / www.cubanet.org) - Un nombre non précisé d’habitants de Santiago de Cuba boivent de l’eau contaminée qu’ils ramassent dans un trou situé dans la rue Prolongación de Corona entre Trocha et Hermanos Villasana.

Les habitants de cette zone de Santiago utilisent le liquide contaminé pour satisfaire leurs nécessités de base depuis le 24 janvier, parce qu’ils ne disposent pas de service normal d’eau à cause de ruptures dans le réseau conducteur.

Le 16 janvier dernier des travailleurs de l’Entreprise d’Aqueducs et d’Egouts de cette ville se sont présentés dans l’endroit pour réparer la rupture dans un segment du tuyau conducteur d’eau. Le 24 ils ont terminé leur travail mais n’ont pas réparé la fuite dans le réseau ni ont bouché le trou qu’ils ont ouvert pour arriver jusqu’à la rupture.

Les résidents de cette région de Santiago de Cuba continuent à être sans service d’eau, tandis que dans le trou qu’ont fait les employés d’Aqueducs et Egouts le liquide déborde et comme ils en ont besoin de nombreux habitants de Santiago s’en servent en le transportant dans des récipients jusqu’à chez eux.

L’eau est fournie aux habitants de Santiago de Cuba tous les sept jours. Lorsque cela arrive, le trou se remplit et les gens y vont pour ramasser le liquide dont ils ont besoin.

L’eau qu’utilisent ces familles peut causer de nombreuses maladies contagieuses. Le fait de ne pas apporter de solution immédiate à ce problème meut mettre en risque tous les habitants de Santiago de Cuba.

Eusebio Ramos, secrétaire du Parti Communiste dans la zone, a dit que le délégué du Pouvoir Populaire (gouvernement local) Rafael Acosta est au courant de cela, mais que jusqu’à présent il ne sait pas qu’on ait adopté une mesure quelconque pour solutionner le problème.

Ramos a confirmé que pendant ce temps le Pouvoir Populaire a seulement fournit une pipe (camion citerne) d’eau aux résidents de cette partie de la ville.

"Cette semaine nous avons sorti les tripes d’un cochon du trou où nous ramassons l’eau, et il y a trois jours que quelqu’un a lavé ces animaux dans cet endroit" – a indiqué un voisin de la rue Prolongación de Corona.

La source pense que seulement quand il y aurait un mort ou une épidémie le gouvernement local se mettra à courir et arrangera la rupture.

Traduction: Genevieve Tejera

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