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Pestilence et
saleté dans les installations publiques de Pinar del Río
Víctor Rolando Arroyo, UPECI
PINAR DEL RIO, février (www.cubanet.org) – Le gouvernement
provincial de Pinar del Río est incapable de fournir les ressources nécessaires
pour maintenir la propreté des installations publiques de cette région
de Cuba. On peut confirmer l’état de pestilence et de saleté
dans lequel se trouvent les hôpitaux, les écoles, les dispensaires,
les bureaux et autres dépendances d’état.
Pendant 2001 cette situation a empiré par rapport aux années
antérieures, mais en ce qui va de cette année on peut apprécier
l’aggravation du problème.
Il manque les articles les plus élémentaires et nécessaires
à la propreté. Les quantités que l’on fournit sont si
petites qu’elles ne permettent pas de maintenir les normes de base d’hygiène.
Le manque de détergent, de liquide de nettoyage, de désodorisants,
de balais, de serpillières, de pelles à ordure, pour en citer
quelques-uns, peut se constater dans toutes les municipalités de cette
province. Pour cette raison, il est également commun de trouver une très
mauvaise odeur émanant des WC des installations publiques.
Le cas le plus préoccupant est celui des hôpitaux, où la
saleté n’est pas seulement visible dans les salles, mais aussi sur
les draps et les autres articles utilisées par les malades.
Dans les écoles on en est arrivé à l’extrême
que les directeurs demandent aux parents des élèves qu’ils
apportent ce qu’ils peuvent. Les gens collaborent, mais de toutes façons
la saleté prédomine, parce que c’est peu ce que peuvent
contribuer ceux qui n’ont presque rien pour maintenir leurs foyers dans les
conditions d’hygiène requises.
Même les moyens de presse, qui sont toujours portés à
donner des justifications, ont du se poser des questions sur le problème,
parce que pendant qu’il n’y a rien pour nettoyer les installations
publiques, dans les magasins dollarisés il y a de tout.
Pendant ce temps le gouvernement de Pinar del Río décide ce qu’il
fera pour solutionner ce problème de salubrité, la pestilence et
la saleté gagnent du terrain, sauf aux sièges municipaux et
provinciaux du Parti Communiste de Cuba et du Pouvoir Populaire, où rien
ne manque jamais.
Traduction: Genevieve Tejera
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