Echec du plan
de tourístime à Cayo Jutía
PINAR DEL RIO, 7 janvier (Víctor Rolando Arroyo, UPECI /
www.cubanet.org) – Des années de travail et des dépenses
calculées en dizaines de millions de pesos sont les pertes les plus
remarquables du projet par lequel le gouvernement cubain prétendait
convertir Cayo Jutía en un centre important pour touristes étrangers.
"Ici ont prédominé le volontarisme et l’improvisation,
parce que Cayo Jutía ne réunit pas les conditions requises pour être
converti en installation touristique" – a dit l’ingénieur
Joaquín Piloto Cabrera, qui habite dans le village de Las Minas.
"Seulement un terre-plein (route construite en jetant des pierres à
la mer) de plus de trois kilomètres qui unit la côte et cayo Jutía,
situé sur la côte Nord de la province de Pinar del Río, a coûté
plus à construire que les maigres résultats obtenus" – a
ajouté la source.
Selon l’information fournie par l’ingénieur Piloto Cabrera,
jusqu’à présent aucun investisseur ne s’est intéressé
à l’endroit et le peu de touristes étrangers qui y sont arrivés
sont partis immédiatement, déçus principalement par la dégradation
dont souffre l’environnement par suite de l’œuvre
gouvernementale.
"De plus – indique l’ingénieur- la zone de terre
ferme, les arbres et la végétation marine de Cayo Jutía
sont sévèrement endommagés par la contamination qui
provient de l’usine de sulfa-métaux enclavée dans le village
côtier de Santa Lucía".
Piloto Cabrera, qui aussi est activiste du Conseil Unitaire des Travailleurs
Cubains (CUTC), a assuré qu’après la construction du
terre-plein qui unit Cayo Jutía à la côte on voit bien les
pertes au le bord des plantations situées à l’Ouest de cette
voie.
"Cela est dû au fait que les ponts qui facilitent le passage des
courants marins sont insuffisants" – a précisé l’ingénieur
Piloto Cabrera.
La municipalité Minas, située à quelques 100 kilomètres
au Nord Nord-Est de la ville de Pinar del Río, traverse la pire époque
de toute son histoire après que l’on ait interdit l’extraction
du cuivre dans cette région, ce qui a causé des milliers de chômeurs,
et l’échec du projet de Cayo Jutía empire le piteux état
de l’économie locale.
Traduction: Genevieve Tejera
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