Plus de 200 étudiants
de Pinar del Rio hospitalisés pour une maladie non identifiée
PINAR DEL RIO, le 18 janvier (Víctor Rolando Arroyo, UPECI /
www.cubanet.org) – Plus de 200 étudiants, deux d’entre eux au
moins en état d’extrême gravité, ont été
hospitalisés dans la province de Pinar del Río.
Le mal pour lequel les étudiants ont été hospitalisés
n’est pas connu jusqu’à présent, bien que l’on
sache que leurs symptômes ont été des vomissements, des nausées,
de la faiblesse, de la déshydratation et la contraction de la pupille.
Ces symptômes seulement ont été rapportés parmi les
adolescents qui font des travaux agricoles dans le ramassage du tabac.
L’information, offerte par le Dr. Luis Ruiz Rivas, membre du Collège
Médical Indépendant, ajoute que l’on présume qu’un
agent chimique, de ceux qui sont employés pour neutraliser les fléaux
dans la culture du tabac, pourrait être la cause de cette épidémie.
Les premiers affectés ont été rapportés dans l’après-midi
du 15 janvier, et tous sont élèves de deux campements agricoles
situés dans les environs du village de Las Ovas, à 20 kilomètres
à l’Est de la ville de Pinar del Río.
Après cela on a su que les élèves de l’école
d’apprentissage Federico Engels, de cette ville, avaient des symptômes
similaires. Les étudiants travaillaient dans la zone de El Vizcaíno,
située à 6 kilomètres du village.
Les jeunes affectés ont été hospitalisés dans la
salle de toxicologie de l’hôpital provincial León Cuervo
Rubio, et dans l’hôpital de boursiers du pré universitaire d’apprentissage
Federico Engels. Les deux étudiants rapportés comme très
graves sont maintenus dans la salle de thérapie intensive de l’hôpital
d’enfants de la province.
La troisième épidémie s’est localisée à
50 kilomètres au Nord de la ville, dans la zone El Moncada, de la
municipalité de Viñales, et les étudiants malades présentaient
les symptômes depuis le matin du 17 janvier, mais à la tombée
de la nuit de ce jour là on rapportait plusieurs dizaines de cas dans la
municipalité de San Juan et Martínez, la troisième où
on détecte ce mal.
L’activiste d'opposition Pedro González Acosta a informé
que la situation à San Juan et Martínez est alarmante, et que dans
l’hôpital de cette municipalité on reçoit les cas, et
de là on les envoie de façon urgente vers d’autres centres
hospitaliers. Un officier de la police politique a obligé Pedro Gonzalez à
sortir de l’hôpital.
Jusqu’à la fermeture de cette information, les autorités
n’ont pas rendu publique cette situation. On assure qu’une équipe
de spécialistes travaille intensément pour détecter les
causes de l’épidémie.
Actuellement plusieurs milliers d’étudiants de l’enseignement
moyen, moyen supérieur et universitaire, travaillent à des travaux
agricoles, essentiellement dans le ramassage du tabac, du café et de
fruits de moindre importance.
Traduction: Genevieve Tejera
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