CUBANET

31 janvier, 2002



La Havane en danger de mort


Tania Díaz Castro

LA HABANA, le 28 janvier (www.cubanet.org) – Il ne faut pas s’étonner que dans la presse nationale cubaine on dise que dans la ville de La Havane plus de 85 pour cent des foyers du moustique Aèdes aegyptis, cause de la maladie appelée dengue, ont été détectés dans des réservoirs d’eau installés sur les toits, qui sont restés pendant des dizaines d’années sans couvercle et dans les pires conditions. De plus, que 43 pour cent des endroits où il pullule se trouvent dans des réservoirs situés à l’intérieur des logements, que ce soient des appartements ou des habitations dans des terrains vagues, ce qui est fréquent dans la capitale de l’île après le triomphe révolutionnaire de Fidel Castro, face à la grave pénurie d’eau.

Pour cette raison, le gouvernement s’est vu obligé à investir un petit capital – ce qu’il n’avait jamais fait en 43 ans – dans le but d’essayer de solutionner un problème aussi chaotique, produire des milliers de couvercles et distribuer des réservoirs d’asbeste et de plastique à la population.

La situation est bien difficile. Maintenant, la ville de La Havane, avec ses 700 mille logements qui ont besoin de réparations, représente un grand poids pour l’administration Castro. En général, ces immeubles, abandonnés à leur sort, comprenant les petits immeubles d’appartements appelés "micro brigades", construits dans ces temps-là, demandent un grand budget et plusieurs années de travail pour qu’ils redeviennent comme ils étaient.

D’autre part, les organismes d’état sous la responsabilité desquels tombe l’assainissement de la capitale ne se sont pas préoccupés pendant toutes ces décennies non seulement à cause du manque de matériel, mais aussi d’une bonne organisation. Ainsi, l’exemple de l’éducation sanitaire que l’état lui-même a inspiré à la population n’a pas été la meilleure.

Malgré cela, devant le danger d’une épidémie de dengue on veut arriver en 28 jours seulement à ce qui a été absent pendant longtemps : la discipline de la part des citoyens et surtout un travail efficace de la part de l’Etat.

Ceux qui font la fumigation, des personnes formées récemment pour ces travaux, disent que le moustique femelle met ses oeufs en s’introduisant facilement par les interstices des couvercles des réservoirs. Si c’est ainsi, la guerre à mort contre l’insecte assassin sera un vrai échec parce que, comment fermer hermétiquement un réservoir en plastique, avec une ouverture sur la partie supérieure pour manipuler l’appareil flottant qui reste à l’intérieur ? Quel genre de couvercle ce serait, pour des dépôts intérieurs, qui ne laisseraient pas de petits orifices sur les bords ?

Je vois seulement une solution pour notre capitale détériorée et ruinée : résoudre le problème de l’eau dans les logements et supprimer les réservoirs intérieurs. Aussi offrir un entretien périodique aux réservoirs situés sur les toits.

Ce n’est pas du pessimisme, mais je vois tout bien difficile, surtout avec un régime qui a mis La Havane en danger de mort.

Traduction: Genevieve Tejera

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