On rend tribut
aux victimes du remorqueur 13 de Marzo
Le 15 juillet (UPECI, Reinaldo Cosano, Cuba-Verdad) Les organisations
de la société civile illégalisées par le
gouvernement de Fidel Castro ont commémoré le naufrage du
remorqueur 13 de Marzo (fait qui a eu lieu le 13 juillet 1994) avec des
manifestations de divers genres. Cette année les activités autour
du naufrage de cette embarcation et la mort de quelques 40 personnes ont été
accompagnées de la collecte de signatures pour poursuivre le régime
de Castro pour ne pas avoir arrêté et jugé les auteurs du
crime.
Depuis Nueva Gerona, dans la municipalité havanaise Ile de la
Jeunesse, Carlos Serpa Maceira, de lagence UPECI, confirme qua
commencé la collecte de signatures dans limmeuble situé dans
la rue 30 #5107 entre 51 et 53. La Fondation Cubaine des Droits de lHomme
Ile de la Jeunesse et les directeurs des bibliothèques indépendantes
Pedro Luis Boitel et Evangelino Cossío Cisneros demandent aux habitants
de cette région du pays quils se joignent à linitiative
légale pour accuser les responsables du naufrage du 13 de Marzo.
Serpa ajoute que dans le même but une vigile a été faite
avec succès dans la ville de La Havane, dans le logement de lex
prisonnier de conscience René Gómez Manzano, avec la participation
de membres du Courant Agramontiste dAvocats Cubains et du Parti Orthodoxe
Cubain.
Le reporter Serpa informe quune messe en souvenir des morts du 13
juillet 1994 a été frustrée par des gendarmes de la Sûreté
de lEtat dans léglise du Sacré Cur, située
dans la municipalité Centre Havane de la capitale.
En dernier, Serpa rapporte une marche que le Mouvement Indépendant
Option Alternative a effectuée depuis le centre de la ville de Bayamo
jusquau fleuve du même nom, où ils ont jeté des fleurs
à leau. Des pèlerinages semblables ont eu lieu avec succès
à Moa et à Sagua de Tánamo, dans la province de Holguín.
Pour sa part, le journaliste indépendant Reinaldo Cosano Alén
informe depuis la capitale que dans la province de Las Tunas, dans la ville du même
nom, les délégations du Parti Solidarité Démocratique
dans cette région ont fait des élections au milieu dune
manifestation du souvenir des morts du 13 juillet 1994, laquelle ont participé
comme invités des représentants dorganisations syndicales et
agricoles indépendants.
Cosano rapporte en plus quà Camagüey la police politique a
frustré une marche que le Parti Démocrate Chrétien avait
programmée pour cette occasion, conjointement avec les mouvements 24 de
Febrero, 10 de Diciembre et Padre Félix Varela. Quelques activistes ont été
arrêtés, mais ils ont été libérés
quelques heures plus tard.
Egalement Cosano rapporte une activité faite à Guanabo, dans
la bibliothèque indépendante Helen Martínez (nom dun
bébé qui a perdu la vie dans le remorqueur 13 de Marzo), à
laquelle ont participé des dizaines denfants de cette localité.
Parmi dautres activités, les enfants on fait un avion de bristol.
Le journaliste Cosano souligne larrestation le 13 juillet du
professeur María Elena Mir Marrero, dans le logement de laquelle on
allait faire une veillée en commémoration du naufrage du 13 de
Marzo, pour empêcher lactivité. Malgré cela, le harcèlement
de la police politique na pas eu deffet parce que la manifestation a
eu lieu au siège de la bibliothèque indépendante Benjamín
Franklin, à Guanabo, La Havane.
Depuis la prison Valle Grande a été envoyée
clandestinement à lagence de presse indépendante Cuba Verdad
une note signée par six prisonniers politiques dans laquelle on lit : "Nous
ferons une grève de la faim pendant 24 heures, en signe de deuil pour ce
crime collectif".
Les reclus qui ont organisé lacte de désobéissance
civile en commémoration du naufrage du remorqueur 13 de Marzo ont été
Rafael Corrales Alonso, Ricardo Ramos Pereira, Fernando Sarría, Juan Hernández
Herrera, Lázaro Miguel Rodríguez Capote et le journaliste Carlos
Alberto Domínguez.
Ce reportage a été diffusé dans la
ville de La Havane par le journaliste José Antonio Fornaris, de
Cuba-Verdad.
Traduction: Genevieve Tejera
[
NOUVELLES ]
Cette information a été transmise par téléphone,
puisque le gouvernement de Cuba ne permet pas l'accès privé à
Internet aux citoyens cubains. CubaNet ne demande pas l'exclusivité à
ses collaborateurs et autorise la reproduction de ces articles, à
condition que Cubanet soit mentionné en référence. |