Sans
protection les prisonniers politiques dans la prison provinciale de Holguín
CAMAGÜEY, le 5 juin (Yoel Blanco García, CPIC / www.cubanet.org)
- Les prisonniers politiques incarcérés dans la prison
provinciale de Holguín ne sont pas protégés comme il faut
par les fonctionnaires de cette installation du Ministère de lIntérieur
cubain.
Le journaliste Carlos Brizuela Yera, incarcéré dans ce pénitencier
par la police politique, a sorti clandestinement un rapport dans lequel il révèle
que depuis le 2 mai il a été systématiquement provoqué
par un reclus que lon appelle par le pseudonyme de "Suero".
"Cet individu reçoit des ordres de la police politique pour
mettre en danger mon intégrité physique" - indique Brizuela
dans sa note.
Dans les prisons cubaines il existe un organe du Ministère de lIntérieur
connu par les initiales TOS, dont la signification est Travail Opérateur
Secret, qui a comme fonction principale celle de recruter des prisonniers en échange
de quelque bénéfice comme de recevoir une ration double ou triple
de nourriture, des pavillons conjugaux ou des visites supplémentaires,
parmi autres choses. Ces recrutés par le TOS ont été utilisés
fréquemment pour épier et attaquer les opposants notoires au régime
de Fidel Castro, pour saper leurs positions politiques.
"La sécurité des prisonniers politiques dans la prison
provinciale de Holguín est inexistante parce que les fonctionnaires chargés
de lordre intérieur ne leur donnent pas le même traitement quaux
reclus communs" - révèle Brizuela dans sa note.
Le journaliste incarcéré ajoute que la population pénale
ne reçoit pas de soins médicaux adéquats et expose le cas
du prisonnier Guillermo Muvercia Suárez, qui est décédé
dune crise dasthme dimanche dernier.
Brizuela conclut son rapport en demandant à lopinion publique, à
Reporters sans Frontières et au Comité de Protection des
Journalistes dont le siège est à New York, quils haussent
leur voix pour aider les reclus cubains.
Traduction: Genevieve Tejera
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