Presque la
moitié des ambulances de Pinar del Río sont en panne
PINAR DEL RIO, le 10 juin (Víctor Rolando Arroyo, UPECI /
www.cubanet.org) - Presque la moitié des ambulances de la province de
Pinar del Río se trouvent hors de service parce qu’elles sont en
panne, mais il n’y a pas de pièces de rechange pour réparer
cet équipement.
Quarante des 85 véhicules ont besoin de réparation, ce qui est
rendu difficile à cause de la vétusté de ceux-ci et à
cause de la diversité des marques de ces voitures.
Des analystes indépendants sont d’accord pour dire que le
service d’ambulances entrera dans une crise sans issue si on ne solutionne
pas rapidement le problème.
Une source digne de confiance dont l’identité de peut pas être
divulguée a informé qu’il y a au moins18 marques de voitures
dans le parc d’ambulances. "Cela rend très difficile le travail
d’entretien et de réparation" – a ajouté la source.
Selon l’information obtenue, 30 pour cent des ambulances sont arrivés
à Pinar del Río grâce à des dons.
La période de temps d’exploitation des ambulances de ce service
dans cette région de Cuba oscille entre 15 et 20 ans, fait qui met en évidence
que le problème est antérieur à ce qu’on appelle la période
spéciale avec laquelle les fonctionnaires essaient de justifier leur très
mauvaise administration.
Théoriquement chaque ambulance devrait transporter environ 8.600
personnes par an, mais presque la moitié étant hors de service le
chiffre monte à plus de 16 mille par véhicule en usage, réalité
qui peut causer beaucoup plus de pannes pour l’exploitation des voitures
qui devraient déjà avoir été substitués il y
a des années par d’autres en meilleures conditions techniques.
Des dizaines de villes, villages et établissements ruraux de Pinar
del Río ne disposent pas de service d’ambulance, problème qui
empire avec la crise de moyens de transport et rend difficile le transport de
malades vers les hôpitaux et autres établissements du Ministère
de la Santé Publique.
"Cela répercute négativement sur les soins médicaux
primaires" – s’est plaint un habitant de la province.
Traduction: Genevieve Tejera
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