Des activistes
accusent Fidel Castro de violateur des droits de l’homme
NUEVA GERONA, 24 juin (Carlos Serpa Maceira, UPECI / www.cubanet.org) - La
Fondation Cubaine des Droits de l’Homme de l’Ile de la Jeunesse
circule une note parmi la population de Nueva Gerona dans laquelle elle accuse
de violateur des droits de l’homme le gouvernant Fidel Castro.
Dans la note rédigée par ce groupe d’activistes on dénonce
: "La persecution politique dont souffrent les citoyens cubains à
cause de ses idées, en les privant des droits à la liberté
d’opinion et d’expression, ainsi que de la liberté de réunion
et d’association pacifiques".
Les rédacteurs du document, indiquent aussi que "Fidel Castro a
trompé le peuple de Cuba en prenant le pouvoir en janvier 1959 et en
annonçant qu’il ferait des élections dans les 18 mois avec la
mise en vigueur de la Constitution de 1940, chose que Castro n’a pas fait
en se perpétuant au pouvoir depuis 43 ans".
Dans une autre partie de leur note les activistes critiquent les manœuvres
du gouvernement de Castro pour rendre "intouchable" l’ordre
politique, économique et social imposé par lui : "Le projet
de réforme constitutionnelle qui a été mis en marche récemment
(...) laisse le peuple de Cuba attaché à un système
totalitaire où on annule les élections authentiques et le droit d’être
représenté dans le gouvernement au moyen de représentants
librement choisis".
"Le peuple cubain, menotté par le régime totalitaire qui
le harcèle, mettra en évidence que la Patrie appartient à
tous", conclut la dénonciation.
Le document a été approuvé par tous les activistes de
la Fondation Cubaine de l’Ile de la Jeunesse et est signé par Lázaro
Ricardo Pérez García, Héctor Pachá García et
Jesús Pachá Fernández, président, vice-président
et secrétaire de ce groupe défenseur des libertés de base.
Traduction: Genevieve Tejera
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