Jimmy Carter à
Cuba (première partie)
Ramón Díaz-Marzo
LA HAVANE, mai (www.cubanet.org) - J’essaierai de vous décrire où
se loge l’ex-président américain Jimmy Carter après
son arrivée à l’aéroport international "José
Martí" le dimanche 12 mai à approximativement 9 h.45, sans
entrer, pour le moment, dans des discussions politiques.
L’hôtel Santa Isabel est une grande maison coloniale immense qui
depuis le XIXe siècle était déjà un hôtel et
se trouve situé dans la rue Baratillo, entre Narciso López et
Obispo, exactement en face du Parc de Armas, qui actuellement est un marché
de livres usagés.
Entre l’hôtel et le parc une large petite place est capable de
contenir une bonne quantité de véhicules.
Vers la gauche de l’hôtel se trouve ce qui jusqu’au 1er
janvier de l’année 1959 était l’Ambassade des Etats-Unis
d’Amérique, à Cuba, aujourd’hui convertie en bibliothèque
provinciale "Rubén Martínez Villena" et "Musée
National d’Histoire Naturelle".
Vers la droite se trouve "El Templete", un petit édifice
avec une façade romaine que le Général Francisco Dionisio
Vives a fait construire en 1823-1832, à coté de l’obélisque
érigé par Don Francisco Cagigal pour perpétuer la première
messe à Cuba.
Derrière le "El Templete" se trouve la rue la plus courte
de Cuba : Enna, qui a à peine 10 mètres de long par 3 mètres
de large, et meurt sur le coté droit de l’hôtel escorté
par la rue Narciso López.
Derrière l’hôtel Santa Isabel on est déjà en
train de terminer un autre hôtel qui portera le nom de "San Pedro",
juste sur l’Avenue del Puerto, qui en réalité s’appelle
Ave. Carlos Manuel de Céspedes et del Castillo.
Vers la gauche de l’hôtel Santa Isabel ne se trouve pas de façon
exacte l’ancienne ambassade américaine à Cuba, mais une
petite rue étroite qui est très singulière, qui est où
se termine la rue des Obispos.
L’Hôtel Santa Isabel, vu de dehors, ne semble pas être
grand chose, mais à l’intérieur se trouvent ses merveilles.
Il est vrai qu’il s’agit d’un hôtel, mais un hôtel très
spécial pour son aspect privé, qui est comme vivre dans une maison
particulière. Depuis son dernier étage ou terrasse on peut jouir d’un
panorama enchanteur : la Baie du Port.
L’hôtel Santa Isabel a 27 chambres et deux suites. Nous n’avons
pas pu demander le prix de chaque chambre, et spécialement le prix de
chaque suite, pour ne pas incommoder le "personnel" qui travaille dans
cet établissement. Mais nous voulons transcrire sur notre carnet de notes
le contenu de deux plaques incrustées qui se trouvent à l’entrée
principale de l’hôtel. Les deux plaques ont les choses suivantes
sculptées en bronze:
PLAQUE DE GAUCHE
"Ici s’est logé, en 1867, le célèbre archéologue
allemand Heinrich Schliemann, célèbre pour avoir découvert
la Troy homérique en Turquie et les trésors des tombes de mycène
en Grèce"
PLAQUE DE DROITE
"Samuel Hazard (1834-1876). L’écrivain américain
Samuel Hazard, licencié de la guerre de sécession, a cherché
santé et soutien dans l’Ile qu’il connaissait et aimait bien.
Il a été hôte de l’hôtel "Santa Isabel"
en 1867, et le signale comme - le meilleur hôtel de la ville-."
Il est évident que cet hôtel est destiné aux grandes
personnalités de l’art, les sciences, la politique et des affaires.
Ce reporter a vu se loger dans l’hôtel dans des années antérieures
deux acteurs connus mondialement qui sont passé à côté
de moi comme s’ils avaient vécu toute leur vie à la Vieille
Havane. L’un est l’acteur américain Jack Nicholson, et l’autre
est l’acteur français Jean Paul Belmondo.
La seule note discordante dans cette zone magique de la Vieille Havane est
la statue de Fernando VII que l’on peut voir de n’importe quelle des
27 chambres, même des deux suites, de l’hôtel Santa Isabel,
vers la droite du Parc de Armas, a côté du bâtiment le
Palacio del Segundo Cabo, située sans piédestal sur la voie
publique.
Cette statue de Fernando VII a été placée dans le Parc
de Armas en 1834 et retirée de son piédestal, par l’initiative
de Don Emilio Roig de Leuchsenring le 15 février 1955, en érigeant
à sa place la statue du Père de la Patrie, Carlos Manuel de Céspedes
del Castillo le 17 février de la même année. Fernando VII a été
considéré par Pi et Margall: "Pas un mauvais homme, mais un
monstre qui a reiné en Espagne depuis l’année 1821 jusqu’à
1833".
Traduction: Genevieve Tejera
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