CUBANET

22 mai, 2002



La santé publique cubaine en grave état de santé


Juan Carlos Linares, Cuba-Verdad

LA HAVANE, mai (www.cubanet.org) - "J’ai pu vérifier que le système de santé publique cubain est en grave état de santé" – a déclaré la mère d’un enfant de six ans qui habite la ville de La Havane.

La femme, ennuyée et déçue, a raconté comment elle a du attendre un mois entier pour faire enlever deux verrues communes à son fils. Mais a clarifié que ce n’est pas avec le système de santé cubain.

Le 11 avril elle s’est présentée avec son fils au cabinet médical de la zone où ils résident. Le docteur l’a informée qu’elle ne pouvait pas soigner cette affection à cet endroit et l’a transférée à la polyclinique 14 de Junio, située dans le quartier de la capitale Luyanó. Le lendemain la dame s’est présentée à la polyclinique, où on lui a donné un rendez-vous pour que le dermatologue s’occupe du mineur le 22 avril à une heure de l’après-midi.

Le jour du rendez-vous, le spécialiste a dit à la dame : "Ici nous n’avons pas les instruments nécessaires pour traiter l’enfant". Pour cette raison, ils l’ont envoyée à l’hôpital maternel-enfants de la municipalité havanaise Diez de Octubre, appelé par son ancien nom : Hijas de Galicia.

Ce jour-là la mère est allée à cet hôpital pour demander un rendez-vous, qu’on lui a donné pour le 24 avril. Mais lorsqu’elle est allée à ce rendez-vous avec l’enfant, une infirmière l’a informée que le rendez-vous avait été changé pour le 8 mai parce que la doctoresse en charge "avait pris le jour libre".

"C’est Cuba libre, souveraine, et les fonctionnaires font ce qui leur plaisent" – a dit ironiquement la mère du mineur.

Les verrues ordinaires, connues populairement comme "oeil de poisson" – selon quelques médecins consultés – sont des chairs qui sortent sur la peau produits par un virus. Généralement c’est une maladie sporadique. On peut brûler ces verrues avec un acide chimique ou avec une chaleur intense appliquée sur la zone affectée. Il y a aussi des personnes qui soignent la maladie avec des méthodes non traditionnelles, comme des onguents et même l’usage de règles religieuses inexplicables par la science".

Récemment j’ai parlé avec la mère de l’enfant et, en lui demandant si elle avait pu guérir le petit, elle m’a répondu : "Enfin j’en ai fini avec ces choses", c’est-à-dire les yeux de poisson.

Elle m’a expliqué qu’elle n’est plus allée voir les médecins du service de santé cubain. "J’en ai eu assez d’autant de renvois de balle – a-t-elle dit – et j’ai été voir un vieux qu’on m’a recommandé, qui enlève les verrues avec une pommade inventée par lui et des prières. Mais le vieux n’a pas non plus solutionné le problème".

La dame a continué en indiquant : "Un samedi matin, après avoir écouté tant de mensonges au sujet du système de santé publique de Cuba dans une de ces tribunes ouvertes (manifestations politiques) transmises par la télévision, j’ai chauffé une aiguille à coudre sur le feu et j’ai moi-même brûlé les deux verrues de mon fils".

La mère du petit ne croit pas au système de santé publique établi par le régime de Fidel Castro. Sur cela elle a déclaré : "Dire que Cuba est une puissance médicale, quand en verité c’est une impuissance médicale. Impuissance médicale est la phrase exacte qui décrit le système, qui a fait déborder ma patience".

J’ai demandé à la femme si elle était d’accord pour qu’on publie cette histoire et elle m’a répondu que oui, mais avec la condition qu’on n’indique pas son identité.

"Je ne veux pas que les autorités prennent des représailles contre mon fils, ni que l’enfant commence à avoir des problèmes à l’école" – a-t-elle précisé.

Lorsqu’on approfondit le sujet de la santé à Cuba, lorsque l’on connaît les mécanismes bureaucratiques du système, le mythe crée par le régime de Castro s’écroule.

"Le meilleur hôpital cubain est celui où tu as un ami", dit un slogan populaire de ces temps-ci.

Traduction: Genevieve Tejera

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