Un enfant de
Pinar del Rio continue à ne pas recevoir de traitement adéquat
PINAR DEL RIO, le 17 octobre (Víctor Rolando Arroyo, UPECI /
www.cubanet.org) - Depuis que le 6 août on a
publié à
Cubanet l'indifférence officielle au sujet de la maladie dont souffre
l'enfant Miguel Antonio Falcón Martínez, 4 ans, des médecins
et fonctionnaires du système de la santé cubaine se préoccupent
plus pour savoir qui veut aider l'enfant depuis l'étranger que pour
secourir le malade, bien que l'on doive signaler qu'il a reçu quelques bénéfices
depuis que la nouvelle a été divulguée.
"Les fonctionnaires et médecins qui me soignent s'intéressent
plus pour savoir qui sont ceux qui veulent m'aider de l'extérieur du pays
et de Cuba, que pour la santé de mon fils Miguel Antonio", a déclaré
à l'UPECI la mère du mineur, madame María del Carmen Martínez
García, qui a reçu quelques avantages depuis qu'a été
publié l'article "L'autre visage de la puissance médicale
cubaine".
"Maintenant ils m'ont donné une serviette de toilette et un drap
comme aide et m'ont augmenté la pension de 28 pesos (un peu plus d'un
dollar au cours du change en vigueur) jusqu'à l'équivalent de
quatre dollars par mois, mais Miguel Antonio continue à ne pas avoir un régime
adéquat et ne reçoit pas de traitement qui améliore sa
situation critique. Mais en ne me donnant pas le résumé de
l'histoire clinique ils retardent mes démarches pour essayer de sauver sa
vie".
Madame Martínez a dit qu'elle commencera une réclamation légale
contre les fonctionnaires qui lui ont refusé l'histoire clinique de son
fils. "Les preuves que j'ai sont irréfutables. On a détecté
la maladie de l'enfant quand il avait trois mois et on ne s'en est jamais occupé
à l'Institut de Hématologie. Il m'y ont seulement envoyé le
9 septembre, quand le cas a été divulgué à l'extérieur".
Depuis le 25 septembre le docteur Julio A. López Múñoz,
directeur de la polyclinique Pedro Borrás, située dans la ville de
Pinar del Río, a assuré à l'avocat de Martínez que
bientôt on lui donnera le résumé en question, mais à
cette date en octobre on ne lui a encore rien donné. Les fonctionnaires
provinciaux de la Santé Publique Armando Arronte et Mercedes del Llano,
qui lui ont rendu visite en son domicile au début de ce mois, lui ont
aussi promis qu'une commission de spécialistes irait à La Havane
et détermineraient le traitement futur de son fils, et qu'on lui
donnerait l'histoire clinique dont elle a besoin pour faire des démarches
pour avoir un traitement hors du pays.
"Ils jouent avec la santé de mon fils", a ajouté la
mère de l'enfant. "Depuis que des personnes à l'étranger
se sont préoccupés pour lui, nous sommes victimes d'une hostilité
subtile. Mais la santé de Miguel Antonio se détériore de
jour en jour".
Cet enfant souffre de la maladie connue comme porfiria eritropoyética,
une espèce de rejet de l'organisme humain au fer, ce qui cause de sérieux
dommages aux organes internes et des lésions sur la peau. Que l'on sache,
dans la province de Pinar del Río, où habite le mineur et sa mère,
il n'y a pas d'autre cas avec cette maladie.
Pendant ce temps, la maladie ne s'arrête pas. Miguel Antonio a du
recevoir une transfusion de sang le 7 octobre, bien qu'ils n'aient pas pu
appliquer le médicament desferal de 500 milligrammes. L'hémoglobine
de l'enfant est de 3,5 et les lésions cutanées ont augmenté
et ont atteint tout le corps, principalement les mains, le visage et la tête.
De plus, maintenant il a des états fiévreux réitérés.
Madame Martínez espère qu'à l'étranger s'élèvent
des voix pour aider l'enfant. "Je suis déçue et je crains
pour la vie de mon fils", a souligné la femme.
La mère de cet enfant cubain serait reconnaissante à toute
personne qui habite hors de Cuba et pourrait lui envoyer les médicaments
sudocrem et desferal de 500 milligrammes. Elle habite à Céspedes
357-A, dans la ville de Pinar del Río. Tout message peut lui être
envoyé au tele/fax (82) 4241, qui est la maison de ce reporter, ou au
courrier électronique du site: cubanet@cubanet.org.
Traduction: Genevieve Tejera
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