La restriction
n’est pas une solution
LA HAVANE, octobre (Fara Armenteros, UPECI / www.cubanet.org) – Le
manque de combustible augmente la détérioration des services
publics dans tout le pays, et le vol et la corruption rende le scénario
plus sordide.
Deux cent trente neufs passagers qui attendaient le départ du train
Santiago-La Havane au terminus de la province orientale, ont reçu la
nouvelle que le train partirait avec quatre voitures et non pas sept, comme il
le fait habituellement.
Le fonctionnaire de la gare qui a fait l’annonce aux voyageurs a dit en
plus que les militaires, médecins, instituteurs et les personnes que l’administration
déciderait auraient la priorité pour voyager.
Sergio Laudazury Salas, délégué du Parti Démocratique
30 novembre Frank País a signalé : "Tous les jours on nous
impose plus de restrictions. C’est la manière que le gouvernement
utilise pour solutionner les problèmes".
Laudazury, qui essayait de voyager avec Evelio Jorge Corella, sous-délégué
de la même organisation, a ajouté que de nombreux voyageurs qui n’ont
pas pu partir pour la capitale ce jour-là avaient acheté les
billets avec plusieurs jours d’avance à El Cristo, localité
située à 12 kilomètres de Santiago de Cuba.
Ils ont aussi informé que les trajets de trains locaux avaient été
suspendus et qu’à El Cristo la police a procédé à
de nombreuses fouilles et détentions parce qu’au terminus des trains
de Santiago de Cuba 10 mille litres de pétrole ont disparu. Les autorités
supposent que la plus grande partie du combustible volé est vendue à
des transporteurs particuliers et à la population, qui l’utilise
pour faire la cuisine.
Les propriétaires de camions et d’autos particulières,
ainsi que ceux de bicytaxis et charrettes à cheval couvrent une grande
partie du service du transport public de voyageurs, une nécessité
que le régime n’est pas disposé à satisfaire.
Traduction: Genevieve Tejera
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