CUBANET

17 septembre, 2002



Cardenas en faillite

Juan Carlos Linares Balmaceda, Cuba-Verdad

LA HAVANE, septembre (www.cubanet.org) - Cardenas, ville qui se trouve dans la province de Matanzas (75 mille habitants) a été appelée "La Perle du Nord" par sa situation géographique privilégiée, sa beauté et sa prospérité industrielle.

Cardenas a été la première localité cubaine où a été installée l’électricité à partir d’une centrale génératrice située dans les rues Calzada et Cristina. Mais Cardenas n’est déjà plus ce qu’elle était autrefois et il faut se souvenir de ces vers : "Hier je fus merveilleuse, aujourd’hui je ne suis plus mon ombre".

La faillite de plusieurs industries d’état, le chômage permanent et la pénurie quotidienne ont converti la ville, voisine de la plage de Varadero, en sœur jumelle d’autres localités cubaines du pays où la désolation brille par sa présence.

La fermeture de la grande industrie Arrechabala, située au bord de la baie, assombrit encore plus le panorama de Cardenas. Là on raffinait le sucre et on produisant les rhums célèbres Havana Club, Arrechabala, Varadero et Caribean Club. Une zone à l’intérieur de l’industrie, consacrée à la production de bonbons, que finançait la firme espagnole "Paco", a aussi fermé ses portes.

Les centrales sucrières centenaires "Humberto Álvarez" et "José Smith Comas" ont aussi été fermées par décret gouvernemental. La première sera convertie en musée du sucre et la seconde passera à la pire des vies.

De l’industrie navale florissante de Cardenas, inaugurée au début des années 60 il reste seulement une immense zone improductive et dilapidée. Dans les chantiers navals nationaux ont construisant et réparait des embarcations de petite et moyenne envergure.

L’Industrie Technique Cubaine S.A., fondée en 1958, a aussi disparu. Consacrée à la production de papier bagasse, elle a atteint des volumes de production exceptionnels, en s’élevant au premier plan national. Maintenant on y produit du papier hygiénique, financé par une entreprise canadienne. Le papier, il n’est presque pas nécessaire de le dire, est à l’usage du tourisme étranger.

Et ainsi, l’histoire de la crise économique de la ville se répète : les lignes d’autobus ont disparu ; les ateliers Valdés Piá, consacrés à la fonte d’acier et à la construction et réparation d’une grande partie des wagons de chemin de fer destinés au transport national; les voitures à chevaux qui ornaient les jours et les nuits des habitants de Cardenas ont déménagé à Varadero pour chercher des dollars.

L’heure présente n’offre pas d’autre choix que travailler dans l’industrie touristique ou émigrer du pays. Ce son les rêves des plus jeunes. Les plus vieux ont seulement un choix: la nostalgie de leur perle perdue.

Traduction: Genevieve Tejera

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