Représailles
contre un "balsero"
LA HAVANE, le 26 septembre (Víctor Manuel Domínguez, Lux Info
Press / www.cubanet.org) - Maisel Rondón Hernández, qui a été
retourné à lIle par les garde-côtes américains
le 6 juillet dernier, a été convoqué deux fois aux bureaux
de la police politique à Villa Marista, et y a été menacé
de prison sil continuait ses activités contre-révolutionnaires
ou dessayer dabandonner le pays.
De plus, pendant les fouilles faites à son domicile dont il a été
victime sans que les agents présentent un ordre judiciaire
on lui a confisqué le formulaire du programme de refugiés,
plusieurs feuilles de la Déclaration des Droits de lHomme, ainsi
que des bulletins et feuilles considérées comme subversifs par les
autorités.
Le jeune Maisel Rondón est accusé aussi de mettre des
pancartes anticastristes dans lAcadémie Militaire Máximo Gómez,
davoir connaissance dun attentat contre un officiel, et de remplir dessence
les ampoules des arrêts dautobus pour quelles explosent comme
des bombes. Jusquà ce jour, on lui a seulement confirmé le délit
supposé posséder de la "propagande ennemie", punie par
le Code Pénal dans larticle 103 avec une condamnation qui va de un à
huit ans de prison.
Le harcèlement et la marginalisation auxquels sont soumis par les
agents du Département de la Sûreté de lEtat les "balseros"
rendus au territoire national, violent ce qui est établi dans les accords
migratoires souscrits entre les Etats-Unis et Cuba, où on signale
clairement que lon ne prendra pas de mesures répressives contre
ceux qui abandonne le pays de façon illicite.
Traduction: Genevieve Tejera
[
NOUVELLES ]
Cette information a été transmise par téléphone,
puisque le gouvernement de Cuba ne permet pas l'accès privé à
Internet aux citoyens cubains. CubaNet ne demande pas l'exclusivité à
ses collaborateurs et autorise la reproduction de ces articles, à
condition que Cubanet soit mentionné en référence. |