Libération de William Herrera Diaz, président de la Ligue Civique Marti
LA HAVANE, le 2 décembre (Oswaldo de Cespedes, CPI) Dans laprès-midi dhier a été libéré le président de la Ligue Civique Marti (LCM), William Ernesto Herrera Diaz, qui a été détenu par des membres de la Sûreté
de lEtat (DE) dans la matinée de ce jour-là et conduit à la caserne centrale du corps répressif connue sous le nom de Villa Maristas.
Comme a déclaré Herrera à la Coopérative de Journalistes Indépendants, il a été interrogé pendant 7 heures par deux officiers de haut rang de la DSE. Ces militaires sappellent Soroa et Mariano, et ont posé des questions sur lactivité
opposante du président de la LCM en même temps quils faisaient référence principalement à des images de Cuba qui ont été diffusées au monde entier et qui ont été soi-disant prises par Herrera.
«Pour cette prise de film que je nai pas faite, et quelque note élaborée par moi, lofficier Soroa ma menacé de me sanctionner avec 18 ans de prison pour le soi -disant délit de fournir des renseignements à lennemi et une autre année
pour la diffusion de nouvelles fausses», a déclaré Herrera.
William Herrera a observé que sa détention a consisté en une opération militaire avec la participation de membres de la police politique répartis dans 5 véhicules de la DSE. Parmi ses ravisseurs se trouvaient les deux officiers qui linterrogèrent.
Pendant la détention a confisqué à Herrera un paquet qui contenait un enregistreur de journaliste avec ses accessoires, 8 bandes magnétiques, 2 jeux de piles, un téléphone avec micro, une camera de vidéo, un jeu de vêtements de dame, 3
biberons et 2 tétines pour les bébés, articles qui nont pas été rendus jusquà présent. En plus on a pris la carte didentité de lopposant et on lui a confisqué 100 dollars. Jusquà présent on na
pas rendu à Herrera son identification.
Le président de la Ligue Civique Marti a dit aux agents de la DSE que tout ce qui avait été confisqué était de sa propriété et il la fait pour ne pas impliquer dautres personnes a-t-il assuré. Les articles confisqués
par la police politique ont été envoyés légalement à Cuba des Etats-Unis dAmérique. Pour cela a été payé que qui est dû à la douane qui a assuré que la dite marchandise naurait aucun problème légal.
La camera de vidéo a expliqué Herrera est un cadeau de M. Jorge Mantilla, qui a visité Cuba au début de lannée.
Le 3 de ce mois, Herrera devra se présenter à Villa Maristas dans la matinée pour obéir à une citation officielle de la DSE.
Pour sa part, lépouse de Herrera, madame Aurora Pantoja, a dit à la CPI quelle est préoccupée pour la santé de son époux, puisquen début novembre il a eu un accident vasculaire encéphalique de type transitoire, et a
toujours des séquelles.
Traduction: Genevieve Tejera
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