Les dissidents cubains sont qualifiés de fous
Tania Diaz Castro, Groupe de Travail Decoro
LA HAVANE, décembre – Ces jours derniers, le docteur Oscar Elias Biscet, président de la Fondation Lawton des Droits de l’Homme, détenu depuis le 3 octobre dernier, a été emmené à l’Hôpital Psychiatrique de La Havane dans le
but de détecter en lui un trouble mental possible. Ces jours-là Fidel Castro lui-même a dit devant les cameras de la télévision que le leader opposant était fou.
Le docteur Biscet s’est nié à être examiné. Il a trop de caractère et de personnalité pour se laisser humilier et intimider de cette façon.
Ce qui est arrivé à Biscet n’est ni rare ni nouveau. Depuis le début du Gouvernement de Castro toute personne qui n'était pas d'accord ou se séparait des postulats fidélistes, qu’elle soit homme ou femme, était emmené à l’Hôpital
Psychiatrique en laissant croire qu’il allait mal du cerveau.
Il arrive même la même chose avec les militaires qui sortent des critères officiels. Ils sont enfermés sous traitement psychiatrique dans l’ancien hôpital pour malades des poumons, à Topes de Collantes, province de Villaclara.
Ce qui montre que le gouvernement pense que l’on ne peut pas être bien de la tête si l’on fait face, de n’importe quelle façon, à la machine répressive et diabolique de sa police politique.
Selon l’opinion de beaucoup, le docteur Biscet est un disciple fidèle de cet activiste pour les Droits de l’Homme, seul au début, qui a commencé cette lutte dans la Cuba de 1976, Ricardo Bofill Pagés. Il est également inspiré par le fondateur
du principe de la non-violence pour la lutte pour la liberté des peuples, Mahatma Ghandi, assassiné en 1948.
Lorsque le leader opposant travaillait comme médecin dans l’Hôpital Hijas de Galicia, de La Havane, il a manifesté son désaccord avec l’avortement effectué sur des femmes dans un état avancé de grossesse, une chose qui arrive toujours
dans toute l’île. Il les catalogua publiquement d’assassinats, puisqu’il s’agit d’êtres qui sont capables d’une existence indépendante.
En ce moment on est en train de l’inculper pour le condamner ou, pour mieux dire, on fabrique des accusations, comme ils est toujours arrivé avec les activistes des Droits de l’Homme. Des sources opposées au gouvernement pensent que s’ils commettaient la même
erreur avec ce leader pacifique, on pourrait voir comme ses idées démocratiques en seront renforcées, et comment il les répandrait parmi les meilleurs de n’importe quelle prison qui lui serait destinée.
Avec sa sincérité, modestie, valeur, sérénité et intrépidité, le docteur Oscar Elias Biscet sera un leader dans n’importe quel endroit où il sera, parce qu’il est un ce ces hommes qui ne cèdent jamais.
Traduction: Genevieve Tejera
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