Même pas livresse pourrait effacer les pénuries
PINAR DEL RIO, le 29 décembre (Victor Rolando Arroyo, UPECI) Deux nouvelles provenant de la même province cubaine nous demandent de réfléchir de façon polémique.
Dun coté, lusine de bière «Tinima» située à Camagüey a peu établir un record de production avec des soi-disant faibles coûts et une acceptation élevée du produit, ce qui est mis en évidence par les ventes
profuses sur le marché en devises, comme pour son entrée imminente dans le difficile marché international.
Lautre côté de la monnaie se trouve dans léchec persistant de lactivité principale agricole de ce territoire: lélevage. Celle-ci narrive jamais à ses indicateurs et entre dans lan 200 avec la prédiction de ne pas
pouvoir arriver à ses plans de production à cause de laction déficiente des entreprises qui se dédient à ce travail.
Il faut souligner que dans lépoque pré révolutionnaire cette province avait le rapport le plus important entre tête de bétail et habitant (2,2 bêtes par habitant), et aussi la plus grande consommation de viande de buf par personne et par an
avec 42,3 kilogrammes.
Ainsi vont les choses, nous avons une production de bière élevée bien que ce produit ne soit pas destiné au marché en monnaie nationale, mais pour ramasser des devises (dollars des Etats Unis) et principalement pour lexportation.
Pour autant, nous pouvons conclure que les habitants de Camagüey consomment aujourdhui moins de viande et moins de lait que ce qui se consommait avant les «acquis du Socialisme», et ne peuvent même pas oublier leur faim en se saoulant avec la bière «Tinima».
Traduction: Genevieve Tejera
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