CUBANET

30 décembre 1999



Clameur d’un enfant à Cuba

Amarilis Cortina Rey et José Antonio Fornaris, Cuba-Vérité

LA HAVANE, le 30 décembre – Une voisine nous a dit qu’elle entendait ses pleurs tôt le matin. Robertico a à peine cinq ans. Sa maman a été emmenée en prison il y a quelques jours, et une dame a accueilli l’enfant, qui semble n’avoir personne d’autre qui puisse le protéger chez lui.

Robertico Ramos Garcia réside actuellement dans la quatrième rue entre 11 et 13, quartier Parcelacion Moderna dans cette capitale. Là se trouve enclave l’humble logement de Caridad Léon qu’il l’a recueilli lorsque sa mère Petrona Ramos Garcia, 37 ans, a été emmenée dans la prison connue comme «Manto Negro» (Prison Occidentale de Femmes) où elle devra faire un an de prison pour une condamnation qu’il était en attente depuis déjà un lustre.

Dans la maison où réside maintenant Robertico il n’y a presque pas de meubles. La pauvreté matérielle peut s’observer dans chaque coin de l’immeuble. Sa protectrice reçoit une pension de seulement 80 pesos par mois (à peine 4 dollars), et comme elle a dit cet argent n’arrive même pas pour vivre seule.

Madame Léon, qui a déjà plus de 70 ans, s’est sensibilisée avec le cas de Robertico et même sans le pouvoir, elle fait de grands sacrifices pour, en ce qui lui est possible, alimenter et soigner le petit de manière adéquate.

Des voisins se demandent: «Comment est-il possible qu’il n’y ait pas d’autre solution dans ce cas, pour que la vie de cet enfant ne soit pas autant affectée? La maman du petit garçon, maintenant en prison pour un délit supposé que l’on ne connaît pas, n’est pas considérée par ses concitoyens comme une mauvaise personne.

Ce cas, avec visage de tragédie sociale, est aggravé parce que Petrona, qui souffre de cancer de l’utérus, selon les déclarations de ses voisins les plus proches, a deux autres fils. L’un de 13 et l’autre de 14 ans. Ces deux mineurs ont une conduite sociale inadéquate, et en ce moment ils reçoivent le peu de soins que puisse leur donner leur grand-mère, qui se trouve internée dans un asile de personnes âgées.

Robertico pourra-t-il retrouver bientôt sa maman pour laquelle il pleure à chaudes larmes tous les jours? Il pourrait être libéré de cette souffrance. Il est évident que la situation pourrait être résolue d’une façon rapide par les autorités compétentes.

Combien de Roberticos existent dans les tragédies quotidiennes dont souffre le peuple de Cuba? Cela est difficile de savoir. Pour le moment nous avons seulement le témoignage de petits yeux tristes, d’un enfant qui attend avec véhémence le retour de sa mère.


Traduction: Genevieve Tejera

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