La population critique la procureur du
procès aux Quatre
La Havane, 15 mars (María de los Angeles González Amaro, UPECI) - Bien que les médias
de la presse officielle ait pris grand soin a vouloir démontrer le degré d'engagement
avec une puissance étrangère et avec des organisations terroristes établies
dans l'état de Floride, la population cubaine n'a pas compris pourquoi on a jugé à
trois hommes et à une femme, parmi eux le fils d'un des principaux auteurs de la Constitution
actuelle de la République de Cuba, Blas Roca Calderio.
Des personnes de sexes et d'âges différents, assurent que ces opposants ont été
condamnés à 20 ans de prison pour des actions terroristes, d'autres disent que pour
posséder des antennes paraboliques, et ainsi, l'imagination s'envole en contrariant la presse
officielle, qui écrivait les lignes éditoriales pour manipuler l'opinion publique
nationale contre Vladimiro Roca, René Gomez, Félix Bonne et Marta Beatriz Roque, tous
professionnels et ex-militants du Parti Communiste.
Si la présentation sur le petit écran de l'avocate Edelmira, en représentation
du ministère de la Justice, a servi à quelque chose, ce fut poue le rejet qu'elle reçut
de la population, même de ceux qui partagent l'idéologie communiste. La manière
de s'adresser aux accusés a été ébauchée par elle sur une scène
où la protagoniste principale ne s'est pas imprégnée du personnage à
représenter.
La comparaison ne s'est pas fait attendre, et la procureur du procès aux Quatre s'est
trouvée très mal en face de l'action du procureur qui a été chargé
de l'accusation de terrorisme continu contre le citoyen du Salvador, Raúl Ernesto Cruz León.
Dans ce dernier cas, a prévalu dans l'opinion publique, le professionnalisme et l'étique.
Tous furent impressionnés par le comportement courtois envers un étranger qui avait
transgressé le droit le plus important, celui à la vie.
Indépendamment des conclusions du ministère de la Justice, qui ont visé à
démontrer la participation directe dans les faits de Posada Carriles, auteur avoué
d'autres cas de terrorisme, et le financement présumé par la Fondation National Cubano
Américaine, qui firent que l'on ait cru parmi les spectateurs qui se trouvaient devant un
autre procès, fut convainquant avec les preuves exposées, parmi elles l'aveu de Cruz
León.
Le délit commis par les signataires de La Patrie Appartient à Tous, selon les lois
révolutionnaires, est de s'exprimer avec sa propre liberté et non concédé
par un permis gouvernemental. De nouveau les nationaux sont discriminés face aux citoyens étrangers.
Traduction: Genevieve Tejera
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