Les Orioles à Cuba: une brèche dans notre Mur de Berlin
par Reinaldo Cosano Alén
LA HAVANE, mars - L'empereur tropical va nous faire cadeau d'un jour de congé et de cirque romain. On a annoncé que ce dimanche, le dernier du mois de mars l'équipe des
Orioles de Baltimore et une sélection de joueurs de base-ball cubains joueront à La Havane.
Bien que le sport à Cuba passe par des moments de léthargie mortelle, produit de la négligence officielle, du manque de stimulation et de l'exode de grandes stars, auxquels
notre sport national, le base-ball, n'échappe pas. Celui de dimanche sera sans aucun doute un match à la hauteur.
Tout le pays, d'une façon ou d'une autre, sera présent ce jour-là dans les gradins du Stade Latino-américain, ponctuel à 9 heures du matin. Les sympathies
seront partagées entre une équipe et l'autre. On ne peut pas deviner qui va à gagner la première rencontre ni la suivante entre les deux qui sont programmées.
Le gouvernement n'a pas non plus mentionné de nouveau, et personne ne le demande, où iront les revenus très élevés en devises savoureuses qui correspondent au
patron cubain, c'est-à-dire au gouvernement. Ce qui est le plus important c'est de jouer, parque sans aucun doute, quel que soit le gagnant, le grand gagnant sera le peuple cubain, parce que la
réalisation de ces rencontres démontre sans aucun doute que nous sommes en train d'ouvrir une brèche dans le cercle de l'intolérance fanatique du régime cubain, une
brèche dans notre Mur de Berlin.
Traduction: Genevieve Tejera
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