La praxis de l’erreur
Mario J. Viera Gonzalez, Agence Cuba Voz
LA HAVANE, le 11 novembre - Les informations dispersées qui sont arrivées sur les incidents de mercredi dernier le 10, ajoutent une nouvelle et inquiétante perspective à la réalité politique du pays.
En face de la tentative d’un groupe d’opposants au régime de La Havane de mener à bien une marche silencieuse dans un petit secteur de la capitale, les autorités gouvernementales, par l’intermédiaire de forces combinées du Ministère de l’intérieur
(MININT) et d’éléments inclinés à la violence physique, groupés dans des Détachements de Réponse Rapide, on déployé une action répressive irresponsable qui ont rappelé à quelques-uns des témoins présents
les scènes qui ont été vécues en Chine durant la révolution culturelle de Mao.
Les cameras des agences de presse étrangères accréditées dans le pays on recueilli les expériences du déploiement policier vêtus en civil, pour donner l’impression qu’il s’agissait de la réaction hors contrôle de "citoyens
indignés’ devant "la provocation d’un groupe minoritaire de contre-révolutionnaires".
Pour empêcher le défilé on n’a pas épargné les coups ni les détentions de dissidents, et même des agressions physiques contre des membres de la presse étrangère. Egalement on a mis en pratique la méthode déjà
habituelle de confiner par force dans leurs domiciles de nombreux activistes d’organisations dissidentes et des journalistes indépendants, comme a été le cas de Maria del Carmen Carro, qui a été arrêtée, de Oswaldo de Cespedes, Jorge Miguel Feliu,
Jose Antonio Fornaris, Aurore Garcia del busto, Angel Pablo Polanco (qui en refusant la détention à domicile a été conduit en prison), Omar Rodriguez Saludes et Ohalis Victore, pendant qu’on maintenait en prison l’un des promoteurs de l’acte de protestation
civile: le médecin Oscar Elias Biscet.
De nouveau la police politique a utilisé les méthodes employées le 10 décembre dernier pour faire avorter la réunion du parc de Lawton Buttari, où on prétendait commémorer le 50eme anniversaire de la proclamation de la Déclaration
Universelle des Droits de l’Homme. En cette occasion, de même que maintenant, le MININT en plus de la mobilisation de ses effectifs et des écureuils de la "Réponse Rapide", d’une structure fasciste, a concentré dans l’endroit des travailleurs des
centres de travail les plus proches et surtout a répété la mobilisation irresponsable à l’endroit du conflit d’écoliers des écoles secondaires basiques et de pré universitaires sans même consulter l’opinion à ce sujet des
parents des adolescents.
L’incident donne une grande préoccupation; si des actes de ce genre sont menés par le gouvernement à la veille du Sommet Ibero-Americain, que peut-on attendre une fois terminé ce grand rendez-vous ? Peut-être... une nuit cubaine aux grands crocs ?
Traduction: Genevieve Tejera
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